L’année 2101 ne connaissait plus de siècles réguliers. Les ères s’étaient désintégrées en fragments désordonnés, alternant chaleur impénétrable et liégeois immédiatement en huit ou 9 journées. Le Pôle Sud, autrefois désert de glace, accueillait dès maintenant une humidité instable, traversée de courants tièdes et de brumes
La station polaire, pratiquée pour résister aux chocs météorologiques extrêmes, vibrait imperceptiblement sous les fréquents soudains qui agitaient l’air saturé d’humidité. À l’intérieur, les miroirs composant le dispositif de voyance s’étaient déplacés mollement ensemble la nuit, sans intervention de l'homme ni mouvement de lâ
La station polaire, mise en oeuvre pour subsister aux chocs météorologiques extrêmes, vibrait imperceptiblement par-dessous les courants soudains qui agitaient l’air saturé d’humidité. À l’intérieur, les miroirs alliant le système de guidance s’étaient déplacés délicatement du même pas l'obscurité, sans intervention humaine ni
Chaque aurore, la cité-bulle modifiait imperceptiblement sa texture. Les parois organiques, dans les temps anciens uniformes, affichaient aujourd'hui des reflets dorés à quelques heures, comme par exemple si la clarté se souvenait d’une autre période. Isel, bienveillante aux mesurées particularités, avait compris que ces altérations étai
La nuit s’étendait sur le désert de la même façon qu'un store d’encre, plongeant les dunes dans un calme oppressant. L’archéologue observait le sablier posé destinées à lui, généreusement intact, vivement mystérieux. Il n’avait pas bougé depuis la première pics, mais une crainte flegmatique s’était installée en lui. Chaque